Note de la rédaction : Depuis sa sortie, le film Nezha 2: Mo Tong Nao Hai (La Révolte du Démon) a vu sa réputation et son box-office monter en flèche, battant de nombreux records et devenant le premier film chinois à dépasser les 10 milliards de yuans au box-office mondial. Cette interview invite six diplômés exceptionnels ayant participé à la création du storyboard du film : Liu Yan (promotion 2008), Jiang Ning (promotion 2008), Li Kun (promotion 2014), Meng Fanzhuo (promotion 2011), Kong Youyang (promotion 2012) et Zhang Jiaxin (promotion 2007). Ils partagent leurs expériences sur les coulisses de la création du storyboard.
Q1 : Pouvez-vous partager les scènes dont vous étiez responsables dans Nezha: La Révolte du Démon ? En quoi la création du storyboard de ce film diffère-t-elle de vos précédentes expériences ?
Liu Yan :
J'ai eu la chance de participer à la conception du storyboard de Nezha 2 et d'obtenir la confiance du réalisateur Jiaozi, ce qui m'a permis de superviser certaines scènes. J'ai notamment dessiné les scènes de la capture de Shen Zhengdao dans la forêt de bambous, la capture de Shi Ji dans la montagne des squelettes, et certaines parties du combat final, comme la transformation géante de l'Immortel.
Le réalisateur Jiaozi impose des exigences extrêmement élevées pour le storyboard, avec une logique narrative parfaitement maîtrisée. Contrairement aux processus traditionnels de création de storyboard utilisés pour de nombreux films, Nezha 2 présente une particularité : alors que les animations classiques nécessitent généralement plusieurs versions successives (versions A/B ou A/B/C) pour le storyboard, ce film bénéficie d'un scénario si minutieusement élaboré dès le départ que chaque séquence, après un affinage minutieux et répété, devient quasiment définitive une fois validée.
Jiang Ning :
Je m'occupais principalement de quatre séquences clés : la scène où Nezha et Ao Bing, liés par le Sortilège Cœur-Transperçant, sont jetés dans le Chaudron Céleste Yuan, la destruction du chaudron libérant une armée de démons prêts au combat, la retraite des Immortels et la victoire des forces démoniaques, ainsi que les adieux déchirants de Nezha et Ao Bing sur les remparts de Chengtangguan jusqu'au plan final. Ce qui m'a marqué, c'est la méthode de travail du réalisateur Jiaozi : avant chaque revue de storyboard, il s'isolait longuement pour analyser chaque détail. Ses retours étaient toujours d'une précision chirurgicale, avec une logique implacable. Certaines intentions de mise en scène, déjà cristallisées au stade du storyboard, se retrouvaient intactes dans le film final.
Kong Youyang : J'ai participé aux séquences où l'Immortel Wuliang jette Nezha et Ao Bing dans le Chaudron Céleste Yuan, où il réprimande sévèrement Taiyi Zhenren, et où les démons marins sont transformés en pilules d'immortalité. Bien que le processus créatif global ressemble à celui d'autres films d'animation, la particularité résidait dans l'exigence minutieuse de Jiaozi pour le jeu des personnages et les angles de caméra. Il reprenait systématiquement mes propositions en y injectant de nouvelles idées narratives, ce qui déclenchait des cycles de révisions itératives entre chaque version.
Meng Fanzhuo :
Mes contributions incluaient la scène où Taiyi recrée les corps physiques de Nezha et Ao Bing, le serment des deux héros à devenir des Immortels, les séquences majeures se déroulant au Palais de Jade, ainsi que la réconciliation émouvante entre le Roi-Dragon et son fils Ao Bing, scellée par une étreinte sur les remparts lors du Pacte des Murailles. J'ai veillé à maintenir une cohérence visuelle entre les concepts mythologiques et l'intensité dramatique propre à l'univers du film.
Q2 : Quelle scène a été particulièrement difficile à représenter visuellement, et comment avez-vous surmonté cette difficulté ?
Liu Yan :
La séquence entière de la cascade dans la bambouseraie a posé d'immenses difficultés. Le réalisateur Jiaozi exigeait un rythme soutenu et précis, sans la moindre image superflue. Nous avons exploité les propriétés physiques des bambous en nous inspirant des chorégraphies de films de kung-fu traditionnels (comme les pieux de prunier), tout en accéléré le tempo des combats pour l'adapter à l'esthétique moderne. Le défi consistait à intégrer pleinement le bâton d'enseignement de Shen Zhengdao dans l'action. Ce n'est qu'après des dizaines de réglages minutieux que nous avons atteint l'équilibre visuel final.
Li Kun :
L'adieu déchirant de Nezha à ses parents Li Jing et sa femme a nécessité le plus de révisions. La transition du comique (scène de badminton familial) à l'émotion pure, où Nezha blesse involontairement ses parents en perdant le contrôle de sa force, exigeait une subtilité psychologique extrême. J'ai bénéficié de l'aide précieuse de l'équipe pour traduire en images cette ambivalence émotionnelle, notamment dans le jeu des regards et le ralenti tragique de la balle tombant au sol.
Kong Youyang :
Dans ma partie, la gestion des innombrables démons marins et leur répartition à l'intérieur du Chaudron Céleste Yuan a constitué un défi majeur lors de l'élaboration des compositions visuelles. La scène d'affrontement entre l'Immortel Wuliang et Taiyi Zhenren a particulièrement nécessité de multiples révisions. Dans mes premières ébauches, j'avais privilégié des cadres mettant en avant les relations spatiales entre les personnages et leur environnement, utilisant des gros plans pour illustrer leur rapport de force dominant/dominé. Cependant, le réalisateur Jiaozi souhaitait accentuer l'intensité du jeu d'acteur. Un tournant décisif survint lorsque j'ai reçu les enregistrements vocaux définitifs : en analysant méticuleusement les inflexions de voix, le rythme des dialogues et les silences chargés d'émotion, j'ai pu capter l'essence psychologique des personnages. Cette immersion sonore m'a guidé pour redessiner leurs expressions faciales et leur langage corporel, harmonisant chaque micro-geste avec la partition émotionnelle sous-jacente, jusqu'à atteindre l'équilibre entre puissance dramatique et subtilité exigé par le réalisateur.
Q3 : Durant le processus de création du storyboard, comment collaborez-vous avec le réalisateur et les autres membres de l'équipe d'animation ? Y a-t-il eu des désaccords créatifs et comment les avez-vous résolus ?
Liu Yan :
En matière de collaboration, en tant que superviseur du storyboard, j'échange fréquemment avec le réalisateur. La base consiste à traduire visuellement les intentions narratives du réalisateur telles qu'exprimées dans le scénario. Une fois cette base respectée, le storyboarder peut proposer des ajouts créatifs, mais ceux-ci doivent être pertinents et hiérarchisés. Prenons l'exemple de la scène de la cascade de bambous : le scénario indiquait que Shen Zhengdao devait propulser Nezha du bassin inférieur jusqu'au ciel au-dessus de la cascade.
J'ai proposé d'exploiter davantage le décor en créant un rythme distinct des combats précédents, avec un effet dramatique renforcé. Ainsi, Shen Zhengdao accumule une puissance maximale, projetant Nezha contre la cascade gelée, le frottant violemment contre la surface glacée jusqu'à son éjection spectaculaire dans les nuages, accompagnée d'éclairs et de tonnerre, comme une apparition divine.
Concernant les divergences créatives, elles font partie d'un processus d'amélioration mutuelle. Le scénario étant déjà très détaillé (dialogues et actions clés inclus), le réalisateur encourage le storyboard à apporter des idées novatrices qui dépassent ses attentes, tant qu'elles respectent l'intention narrative de base.
Li Kun :
Lors de désaccords, nous nous réunissions pour en discuter. Par exemple, mon idée de faire piquer le nez de la marmotte par Nezha a suscité des débats. Après discussion, l'équipe a jugé ce geste mignon, et c'est cette version qui a finalement été retenue à l'écran.
Jiang Ning :
Mon moment préféré est la première révision du storyboard, car c'est la meilleure occasion de communiquer et de collaborer avec le réalisateur. Pendant les réunions, en écoutant et en discutant, je comprends pleinement la vision et les idées créatives du réalisateur. Cela me permet de cerner ses véritables besoins et de créer des storyboards de plus en plus alignés avec le ton du projet. Les différences d'opinion sont courantes, mais si j'ai une meilleure idée, je propose plusieurs options au réalisateur, si le temps le permet. Cela permet non seulement de gagner du temps, mais aussi de mieux convaincre avec des visuels concrets.
Kong Youyang :
Je travaille principalement en ligne. Après que le réalisateur et le superviseur du storyboard ont expliqué les scènes, je les conçois et les livre, puis j'attends les retours du réalisateur. En cas de désaccord, nous discutons et répétons ce processus. Lorsqu'il y a des divergences créatives, j'explique clairement ma logique de conception et les raisons pour lesquelles je tiens à certaines idées. Si je ne comprends pas quelque chose, je demande des éclaircissements au réalisateur. Après tout, le réalisateur est le chef d'orchestre et a une compréhension approfondie du ton du projet et des personnages. Il est donc essentiel de communiquer pleinement avec lui pour atteindre une compréhension mutuelle.
Zhang Jiaxin :
Le storyboardeur est le poste qui interagit le plus fréquemment avec le réalisateur en phase de préproduction. De nombreuses scènes, voire des dialogues, sont le fruit de discussions entre le storyboardeur, le réalisateur et le scénariste. Il est donc très courant que des divergences créatives surviennent. Dans ces cas, le storyboardeur doit maîtriser certaines techniques de communication pour exprimer ses idées de manière claire et logique, afin de les discuter et de les analyser avec le réalisateur.
De plus, le storyboardeur interagit souvent avec l'équipe artistique. En raison des contraintes de planning, il arrive que le storyboard soit créé avant que l'équipe artistique ne conçoive les décors. Dans ces situations, il est préférable de discuter des grandes lignes avec l'équipe artistique avant de commencer, afin que tout le monde soit sur la même longueur d'onde. En résumé, la création d'animation est un travail d'équipe, et chaque étape nécessite une collaboration étroite plutôt que de travailler en silo.
Q4 : En tant que suite très attendue d'un film d'animation chinois, quelles sont, selon vous, les continuités et les innovations dans la conception du storyboard de Nezha: La Révolte du Démon par rapport au premier film ?
Liu Yan :
La deuxième partie peut être considérée comme une mise à niveau majeure. Par exemple, la scène où Madame Yin embrasse Nezha dans le chaudron est très émouvante, avec des détails de performance comme les tremblements du corps et les subtils changements d'expression, qui ont été intégrés dès la phase de storyboard.
Les scènes de combat sont également plus variées. Par exemple, la scène de combat dans la forêt et près de la cascade combine et améliore les éléments des arts martiaux traditionnels. La scène de combat avec la déesse Shi Ji intègre une esthétique violente et réaliste. Ao Bing et Ao Shun manient leurs lances avec grâce, tandis qu'Ao Run utilise ses griffes pour traverser l'espace. Chaque scène de combat a une approche et un traitement distincts.
Jiang Ning :
La deuxième partie hérite des avantages rythmiques de la première et les améliore pour s'adapter aux habitudes de visionnage du public contemporain, rendant le rythme plus serré mais bien équilibré. De plus, grâce à l'augmentation du budget et aux progrès technologiques, la deuxième partie n'est plus limitée par les coûts, permettant de créer des scènes plus grandioses et complexes, ainsi que des performances plus nuancées. Pour les storyboardeurs, c'est une expérience de création rare et enrichissante.
Kong Youyang :
Je pense que, par rapport à la première partie, le réalisateur Jiaozi continue de privilégier une approche qui réduit le formalisme des plans pour se concentrer sur les performances des personnages et l'efficacité narrative. L'innovation réside dans la conception plus libre et dynamique des scènes d'action, avec un rythme fort qui donne une sensation de fluidité et de satisfaction.
Q5 : En tant que diplômé de la Faculté d'animation et d'arts numériques de la Communication University of China, en quoi votre expérience universitaire vous a-t-elle aidé à participer à la création du storyboard de Nezha 2 ?
Liu Yan :
La formation en pensée préliminaire et en logique de réalisation que j'ai reçue à l'université a été vraiment cruciale. Je suis reconnaissant à l'école pour la grande plateforme qu'elle offre. Par exemple, Jiang Ning et moi venons tous deux du studio Kung Fu Bunny du professeur Li Zhiyong, et c'est grâce à sa recommandation que nous avons eu l'opportunité de participer à un projet de qualité comme Nezha: La Révolte du Démon. Cela a grandement contribué à notre développement professionnel.
Li Kun :
Le storyboard pour un film d'animation nécessite de maîtriser de nombreuses compétences, et celles-ci sont assez variées. Cependant, la plupart de ces compétences peuvent être développées à l'université. Un autre point important est que chaque réalisateur a ses propres habitudes de travail, et il est essentiel d'acquérir de l'expérience pratique et des compétences en communication. Je recommande aux étudiants de se concentrer sur l'acquisition de ces compétences. L'université nous offre une excellente plateforme, et après l'obtention du diplôme, on se rend compte à quel point il est précieux de recevoir l'aide des professeurs et des anciens élèves.
Jiang Ning :
Pour moi, le plus important a été de bénéficier de la formation des professeurs et de rencontrer des camarades passionnés par l'animation. J'ai pu participer au projet Nezha 2 grâce à la recommandation du professeur Li Zhiyong. Depuis l'obtention de mon diplôme, j'ai eu la chance de rencontrer d'excellents diplômés de notre université dans divers projets. Nous nous soutenons chaleureusement, apprenons les uns des autres et progressons ensemble, ce qui est une expérience très enrichissante pour moi.
Kong Youyang :
Pendant mes études, les cours de langage audiovisuel et de storyboard ont renforcé ma compréhension de base de la narration cinématographique. En collaborant avec des camarades talentueux, j'ai acquis de nombreuses expériences précieuses, que j'ai mises en pratique lors de projets communs et de mon projet de fin d'études. Après l'obtention de mon diplôme, en participant à des projets comme Jiang Ziya, j'ai appris davantage de techniques et de méthodes de storyboard auprès de mes prédécesseurs expérimentés.
Q6 : Pour les étudiants qui aspirent à travailler dans le domaine du storyboard d'animation, quels conseils ou expériences pourriez-vous partager ?
Liu Yan :
Je conseille aux étudiants de développer leur sens de la réalisation, tout en évitant de devenir trop égocentriques. Pour créer un bon film commercial, il est essentiel de se concentrer sur le public et sur l'expression. Demandez-vous toujours : qu'est-ce que je veux exprimer ? Qu'est-ce que le public veut voir ? Quel message souhaitez-vous transmettre au public ? Ne tombez pas dans le piège de l'expression personnelle excessive.
Zhang Jiaxin :
Le storyboard est un travail très polyvalent. Il nécessite non seulement des compétences en réalisation, mais aussi une maîtrise du langage audiovisuel, des techniques de montage, de la photographie et de la performance des personnages. Il est également crucial d'avoir des compétences en dessin pour représenter avec précision les images que vous avez en tête. Pendant vos études universitaires, il est donc essentiel de poser de solides bases. En plus des cours fondamentaux, regarder et analyser un grand nombre de films est très important. Vous pouvez même reproduire des plans de films classiques. De plus, je recommande vivement aux étudiants qui aspirent à devenir storyboardeurs, en particulier dans l'animation, ou réalisateurs, d'améliorer leurs compétences en dessin. La capacité à créer des storyboards, surtout en animation, dépend en grande partie de la maîtrise du dessin. Une fois que vous atteignez un certain niveau, vos compétences en storyboard progresseront rapidement.
Jiang Ning :
Le storyboard est un travail qui exige des compétences très variées, et pour progresser rapidement, il est nécessaire de s'exercer sur des projets. Je pense que la première chose à faire est d'avoir une pensée claire : comprendre ce que le réalisateur veut, identifier l'objectif de chaque scène, maîtriser le rythme émotionnel global, et savoir à quoi sert chaque plan. Si vous parvenez à clarifier tout cela, vous pourrez exprimer pleinement vos idées à travers les images. Pour y parvenir, il est important de tirer des leçons après chaque projet, en alternant théorie et pratique, afin de devenir de plus en plus compétent.
Li Kun :
Dans les projets de films d'animation, de nombreux réalisateurs exigent des plans aussi sophistiqués que ceux des grands films en prises de vues réelles. Je recommande donc aux étudiants de regarder de bons films commerciaux internationaux, de les analyser en détail, et de perfectionner leurs compétences en dessin.
Kong Youyang :
La conception de storyboard nécessite de nombreuses compétences : dessin, sens du rythme, performance, gestion de l'espace, etc. Je pense que les plus cruciales sont la capacité à ressentir et à contrôler l'information. Il s'agit de comprendre le texte du scénario et les intentions du réalisateur, puis de les traduire en langage cinématographique pour créer des émotions, mettre en valeur les éléments clés, et transmettre des informations compréhensibles et perceptibles par le public. Je recommande de prendre au sérieux les projets de fin de cours et chaque opportunité de création pendant vos études. Créez et pratiquez constamment, tirez des leçons des retours du public, et progressez continuellement. Participez à autant de projets que possible pour apprendre et progresser sur le terrain.
Q7 : En dehors de ces six questions, avez-vous d'autres réflexions à partager ?
Liu Yan :
Je souhaite partager avec les étudiants la différence entre un artiste individuel et un créateur professionnel. La véritable création commerciale ne se résume pas à une compétition de compétences techniques. Les compétences en communication sont tout aussi importantes. L'animation commerciale est un art de collaboration à très grande échelle. Pouvoir transmettre ses idées avec précision, comprendre les intentions des autres, et savoir communiquer efficacement sont des aspects cruciaux. Si vous voulez aller loin, il est essentiel de prêter attention à la communication et à la collaboration.
Kong Youyang :
Je souhaite partager mon lien avec Nezha – de l'avoir dessiné à participer à son univers. En 2014, lors du festival Aniwow, j'ai rencontré le célèbre réalisateur d'animation Chang Guangxi de Shanghai Animation Film Studio et j'ai eu la chance d'obtenir un dessin signé de lui. En décembre de la même année, j'ai créé une illustration en hommage à Nezha Conquers the Dragon King de 1979, produit par Shanghai Animation Film Studio. En mars 2019, pendant mon temps libre, j'ai dessiné une version adolescente de Nezha telle que je l'imaginais (à l'époque, le premier film Nezha n'était pas encore sorti). En août 2019, j'ai réalisé une illustration officielle pour célébrer les 3 milliards de tickets vendus pour Nezha: Birth of the Demon Child, commandée par le film Jiang Ziya. Fin 2022, j'ai eu l'honneur de participer en tant que concepteur de storyboard au film Nezha: La Révolte du Démon du réalisateur Jiaozi. Et en 2025, Nezha: La Révolte du Démon sortira en salles.
Présentation des anciens élèves
Liu Yan
Animateur, storyboardeur, scénariste et réalisateur né dans les années 80. Il a été admis en 2008 à la Faculté d'animation et d'arts numériques de la Communication University of China, spécialisé en animation. Après l'obtention de son diplôme, il a continué à travailler dans le domaine de l'animation. Parmi ses projets représentatifs figurent :
2012-2014 : Réalisateur et directeur de l'animation pour la première saison de Kung Fu Bunny and Veggie Dog.
2015 : Début de la création de contenu pour des projets de films d'animation.
2017-2018 : Participation à la deuxième saison de Kung Fu Bunny and Veggie Dog en tant que scénariste et réalisateur.
2019-2021 : Storyboardeur et réalisateur pour la série animée chinoise The Last Summoner.
2021-2023 : Participation au film d'animation Nezha: La Révolte du Démon.
Li Kun
Storyboardeur né dans les années 90, originaire de Baoding, dans la province du Hebei. Il a été admis en 2014 à la Faculté d'animation et d'arts numériques de la Communication University of China, spécialisé en animation. Son œuvre de bande dessinée Ursa Minor a été nominée pour le meilleur manga au 15e Festival international de l'animation de Chine. Après l'obtention de son diplôme, il s'est principalement consacré à la préproduction, au storyboard et à la bande dessinée. Parmi ses projets représentatifs figurent :
2019 : Conception du storyboard pour River God 2.
2021-2023 : Conception du storyboard pour Nezha: La Révolte du Démon.
2024 : Conception du storyboard pour le film Honor of Kings et les vidéos promotionnelles des personnages de Genshin Impact.
Jiang Ning
Storyboardeur né dans les années 80, originaire de Luoyang, dans la province du Henan. Il a été admis en 2008 à la Faculté d'animation et d'arts numériques de la Communication University of China, spécialisé en animation. Après l'obtention de son diplôme, il a continué à travailler dans le domaine du storyboard pour l'animation. Parmi ses projets représentatifs figurent :
2012-2014 : Conception du storyboard pour la première saison de Kung Fu Bunny and Veggie Dog.
2015 : Conception artistique pour le clip d'animation de l'émission de comédie improvisée Happy Street de CCTV.
2017-2018 : Directeur du storyboard pour la deuxième saison de Kung Fu Bunny and Veggie Dog.
2019-2020 : Conception du storyboard pour la série animée The Last Summoner.
2021 : Conception du storyboard pour la deuxième saison de Today I Start as a Star.
2022-2023 : Conception du storyboard pour le film d'animation Nezha: La Révolte du Démon.
Kong Youyang
Réalisateur, storyboardeur, monteur et designer artistique né dans les années 90, originaire de Kunming, dans la province du Yunnan. Il a été admis en 2012 à la Faculté d'animation et d'arts numériques de la Communication University of China, spécialisé en animation. Il est l'auteur de Bai Jun Zhi. Après l'obtention de son diplôme, il a continué à travailler dans le domaine de l'animation. Parmi ses projets représentatifs figurent :
2015 : Réalisation du court-métrage SMS, qui a remporté le Xingman Award et le World Micro Film Festival Award, entre autres.
2016 : Réalisation du court-métrage Life, qui a remporté une dizaine de prix, dont le Shuidi Award, avec Liu Cixin comme juge.
2017 : Créateur principal de Jiang Ziya ; participation au storyboard pour White Snake 2: The Tribulation of Green Snake et Zhong Kui ; artiste invité à l'exposition immersive Traverser les merveilles, coexister dans la beauté pour Onmyoji.
2020 : Fondation de Super Heartbeat, se concentrant sur le développement de projets d'animation originaux.
2021 : Invité à participer au projet Capsule Plan S1, réalisant le court-métrage d'animation original The Return of Mars.
2022 : Participation au storyboard pour Nezha: La Révolte du Démon ; supervision du développement préliminaire de l'épisode Ah Hu de To Be Hero X ; nomination du film d'animation original Butterfly Embroidery au programme de soutien aux jeunes réalisateurs d'animation chinois ; récompense pour le projet original Yunshan Senhai Ji au festival Yichuang·Future de la Semaine du film d'animation chinois.
2023 : Titre honorifique de Jeune animateur chinois 2023 lors de la troisième édition du concours.
Zhang Jiaxin
Storyboardeur né dans les années 80, originaire de Changchun, dans la province du Jilin, né en 1988. Il a été admis en 2007 à la Faculté d'animation et d'arts numériques de la Communication University of China, spécialisé en animation. Après l'obtention de son diplôme en 2011, il a poursuivi ses études en arts informatiques à la School of Visual Arts de New York. Il travaille actuellement chez Oriental DreamWorks en tant que superviseur du storyboard. Après l'obtention de son diplôme, il s'est principalement consacré à la préproduction, au storyboard et à la réalisation. Parmi ses projets représentatifs figurent :
2015 : Animation et deuxième étape de production pour l'ouverture du gala en ligne de CCTV.
2016-2017 : Réalisateur exécutif de la première saison de Guardians of the Universe.
2017 : Conception du storyboard pour la première saison de The Four Seas and the Whale Rider.
2018 : Conception du storyboard pour Crazy! Gui Bao 2 et The Four Monkeys of Chaos.
2019 : Conception du storyboard pour Nezha Reborn et White Snake 2: The Tribulation of Green Snake.
2019-2022 : Réalisateur exécutif et conception du storyboard pour les deuxième et troisième saisons de Shuke and Beita.
2022 : Conception du storyboard pour Nezha: La Révolte du Démon.
2023 : Conception du storyboard pour Big Head Son and Little Head Dad 6.
Meng Fanzhuo
Admis à l'école secondaire affiliée à l'Académie centrale des beaux-arts en 2007, puis à la Faculté d'animation et d'arts numériques de la Communication University of China en 2011, spécialisé en animation. En 2015, il a été admis directement à l'Université Tsinghua. Après l'obtention de son diplôme, il a continué à travailler dans le domaine de l'animation. Parmi ses projets représentatifs figurent :
2020-2023 : Réalisateur exécutif chez Chengdu Coco Animation.
2023 à ce jour : Membre du studio TABLE™, participant aux films d'animation déjà sortis tels que Nezha: La Révolte du Démon, The Fallen, et Panda Project de Jackie Chan ; réalisateur de projets d'animation internationaux, notamment le clip animé pour le 10e anniversaire de l'initiative Belt and Road du People's Daily, l'animation officielle du pavillon chinois à l'Expo 2020 de Dubaï, l'animation officielle des 31es Jeux universitaires mondiaux d'été, le CG The Prince of Yucheng pour Honor of Kings, le clip de promotion mondiale 2020 pour Brawl Stars de SUPERCELL en Finlande, la publicité du Nouvel An pour McDonald's NYC, la campagne de promotion de l'album de Zhou Shen, et la conception de l'image IP pour le Congrès mondial de science-fiction 2023.
Article traduit par un modèle de langage.
（Editor: Yao Jiamin)
